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samedi 19 novembre 2011

FAIS-TOI ENTENDRE O GRAND LAC !


Fais-toi entendre, ô grand lac, pourquoi es-tu silencieux.
Un être lamentable, tu ne me souhaites pas cette malchance ?
Levez-vous, zéphyrs, que flottent les vagues !
Mêlez mes larmes à ces ondes !


En Hayastan, dans les passages,
Depuis le début jusqu’à ce jour, je t’en prie, dis-moi
Le pays va-t-il toujours rester ainsi ?
Désert balayé par le vent, parfois jardin de fleurs.


Est-ce que toujours ainsi le peuple pitoyable,
Va être au service d’un seigneur étranger,
Est-ce qu’auprès du siège de Dieu,
Est indigne le Hay et l’enfant du Hay ?


Viendra-t-il, un jour, un temps,
Où l’on verra au sommet du Massis un drapeau,
Et de tous côtés les pèlerins du peuple Hay,
Se diriger vers leur charmante patrie ?


C’est difficile. Seul, ton recteur, là-haut,
Pourra vivifier l’âme arménienne.
Fais naître en elle la lumière de ta science,
Pour qu’en tant qu’êtres doués de raison,
Ils connaissent les pensées de la vie humaine
Et rendent par leurs œuvres gloire à leur maître.


RAFFI Hagop Mélik Hagopian

Traduction Louise Kiffer